Duralex® : Les secrets du verre français
Vous voyez ce verre Duralex® dans votre main ? Et bien on trouve le même (ou presque) dans toutes les cantines de France.
Mais pas seulement. Car la vaisselle Duralex® est aussi très utilisée dans les cafés, dans les bars et même sur certaines tables gastronomiques.
Il faut dire que des verres, on en fabrique près de 90 millions par an. Et notre vaisselle est exportée partout dans le monde.
Du coup ce fameux verre, dites-vous qu’en ce moment, il est sans doute aussi dans la main de quelqu’un qui fête son anniversaire au Japon.
Mais également sur le comptoir d’un bar à cocktails au Brésil, ou sur la table d’une famille canadienne qui papote au coin du feu.
Ce verre, on le retrouve même dans des musées. Certains de nos designs sont par exemple mis à l’honneur dans la boutique du Museum of Modern Art de New York.
Pourtant, il faut qu’on vous avoue quelque chose... À l’origine, on n’était pas du tout parti pour fabriquer de la vaisselle 😅
Le secret de la solidité
Tout a commencé en 1927, dans le petit village de La Chapelle-Saint-Mesmin. C’est à cette période qu'ont été construits les ateliers Duralex®.
Sauf qu’à l’époque, Duralex® n’existait pas encore. On fabriquait dans cette usine des bonbonnes pour les distilleries.
Quelques années plus tard, l’usine est rachetée par les Parfums Coty. Et les gigantesques fours font désormais fondre le sable pour le transformer en flacons de verre.
Arrive l’année 1934. L’usine change à nouveau de mains, et c’est entre ces murs que le groupe Saint-Gobain invente un procédé inédit : le verre trempé.
Concrètement, le verre est chauffé à 700°C. Puis on le refroidit brutalement par ventilation, ce qui le rend jusqu’à 6 fois plus résistant.
Pour tester la solidité de ce nouveau matériau, les ingénieurs suspendent une boule en acier de 1kg à 1,50 mètre au-dessus de deux plaques en verre.
La première, en verre ordinaire, vole en éclats sous le choc. La seconde, en verre trempé, parvient à résister. C’est à ce moment que la marque Duralex® voit le jour.
Icône du design
À nos débuts, on a d’abord utilisé cette découverte pour produire des feux d’éclairages et des vitres pour l’industrie automobile.
Mais dès 1945, on a eu une autre idée : utiliser le verre trempé pour créer de la vaisselle ultra-résistante. Et c’est là que tout a basculé.
Notre premier modèle, le gobelet Le Gigogne®, a été un phénomène planétaire. Et en l’espace de quelques années, il s’est retrouvé sur toutes les tables.
Depuis, tout va très vite. En 1954, le verre Le Picardie® sort de nos ateliers. Et son design épuré est aujourd’hui célébré dans le monde entier.
D’autres succès ont suivi, comme nos verres à cocktail Manhattan, ou notre gamme Jazz, dont le design s’inspire des touches d’un piano.
Le plus français des gobelets
Mais malgré ces réussites, la marque Duralex® est restée fidèle à ses origines. Nos verres sont toujours produits à La Chapelle-Saint-Mesmin, dans la même usine qu’en 1946.
Tous nos produits sont estampillés Origine France Garantie. Et 99% des matières premières que nous utilisons proviennent de France.
En 2019, Duralex® a même obtenu le prestigieux label Entreprise du Patrimoine Vivant, qui récompense les entreprises françaises historiques pour leur savoir-faire.
Entre tradition et modernité, nous avons toutefois continué à innover. Si bien que les ateliers Duralex® produisent aujourd’hui plus de 350 références de vaisselle en verre trempé.
La vie en couleurs
Nous avons par exemple été parmi les premiers à produire des verres de couleur avec la technique du “teinté masse”.
Le principe ? Au lieu de peindre la surface des verres, nous incorporons des pigments naturels directement dans le verre liquide.
Lorsque ce dernier se solidifie, il capture les pigments. Résultat ? La couleur du verre conserve tout son éclat, même après des années.
Bref, vous l’avez compris, ça fait plus de 70 ans qu’on est à vos côtés. Pour les petits moments de vie, comme pour les grandes occasions. Alors merci pour votre confiance.
On vous dit à très bientôt,
L’équipe Duralex®